La vie de Ceira Sutherland, une employée de 24 ans dans une animalerie au Royaume-Uni, a basculé lorsqu'elle a découvert être enceinte… elle l'a découvert le même jour qu'elle a mis au monde un bébé de 4,5 kg. La jeune femme n'a eu aucun symptôme classique de grossesse et ne présentait pas de ventre arrondi. Elle avait même eu ses règles six semaines avant l'accouchement et utilisait des préservatifs lors de ses rapports sexuels avec son compagnon.
Déjà diagnostiquée avec le syndrome des ovaires polykystiques, Ceira avait été prévenue par les médecins qu'elle pourrait avoir des difficultés pour concevoir un enfant. Malgré cela, elle continuait de faire la fête et de boire de l'alcool tout au long de sa grossesse, sans savoir qu'elle était enceinte.
Son compagnon justement aussi surpris qu'elle
Le partenaire de Ceira, Andrew Aitken, a également été troublé par cette nouvelle inattendue. La découverte de la grossesse s'est faite lorsque Ceira, souffrant de douleurs dorsales, s'est rendue à l'hôpital. Après lui avoir prescrit des antalgiques, les médecins l'ont renvoyée chez elle. Devant l'intensité des douleurs, elle est revenue à l'hôpital où les médecins ont finalement découvert sa grossesse :
- Elle a alors été admise pour un test d'urine qui s'est révélé positif.
- Les médecins ont d'abord cru que le bébé n'était qu'à 20 semaines de gestation en raison du cycle menstruel récent de Ceira.
- Mais il est rapidement apparu, lors de l'accouchement, que le bébé était en fait à terme.
La petite Amelia Aitken est née quelques heures seulement après que sa maman ait appris qu'elle était enceinte.
Inquiétudes pour la santé du nouveau-né
Ayant consommé de l'alcool pendant son déni de grossesse, Ceira exprime aujourd'hui des craintes quant à la santé de son enfant. D'autant plus que, souffrant du syndrome des ovaires polykystiques, la jeune femme avait des règles irrégulières et ne se doutait donc pas de sa situation.
Il est important de rappeler que les signes et symptômes de grossesse peuvent varier d'une femme à l'autre. Dans certains cas rares, comme celui de Ceira, il est possible de ne présenter aucun symptôme apparent. De ce fait, il est essentiel pour toutes les femmes en âge de procréer d'être attentives à leur corps et de consulter régulièrement un gynécologue pour éviter toute surprise dans le cadre d'une future maternité.
Le syndrome des ovaires polykystiques et ses conséquences
Ceira souffre du syndrome des ovaires polykystiques, une affection qui touche environ 10 % des femmes en âge de procréer. Ce trouble hormonal engendre la formation de multiples petits kystes sur les ovaires et peut causer :
- Des règles irrégulières ou absentes.
- De l'acné ou une augmentation de la pilosité corporelle.
- Une prise de poids importante.
- Des problèmes de fertilité.
Malgré ces éventuelles complications, il est important de rappeler que des traitements existent pour améliorer la qualité de vie des femmes concernées par ce diagnostic. De plus, contrairement à une croyance répandue, le syndrome des ovaires polykystiques n'est pas une condamnation à l'infertilité : des grossesses sont régulièrement constatées chez les patientes atteintes.
Un cas extrême mais révélateur
Si l'histoire de Ceira et d'Amelia peut paraître incroyable voire exceptionnelle, elle reste un exemple concret des possibles symptômes (ou absence de) liés aux diverses conditions de santé comme le syndrome des ovaires polykystiques. Il est donc essentiel pour toutes les femmes en âge de procréer d'être attentives à leur corps et de consulter régulièrement un gynécologue, afin de s'assurer qu'elles soient en bonne santé et éviter ainsi les éventuelles surprises lors d'une future maternité.
