Ces 3 sujets ne sont jamais abordés par les personnes intelligentes socialement

La conversation représente le fondement des relations humaines. Comme l’indiquait si justement Montaigne dans ses Essais, elle constitue « le plus fructueux et naturel exercice de notre esprit ». Mais s’engager dans un échange verbal nécessite une certaine finesse pour éviter les malaises et les tensions. Les personnes dotées d’une intelligence sociale développée maîtrisent cet art avec brio, notamment en évitant certains sujets délicats. Des chercheurs de l’Université Columbia ont identifié trois thèmes spécifiques que ces individus ne mentionnent jamais lors d’une conversation.

Les questions financières et leur impact sur les relations

L’ figure en tête des sujets soigneusement évités par les personnes socialement intelligentes. Les conversations autour des finances personnelles créent souvent un climat inconfortable et peuvent générer des comparaisons malsaines entre interlocuteurs. Mentionner son , ses dépenses ou ses investissements risque d’instaurer une dynamique de pouvoir déséquilibrée dans la relation.

Nicole Prieur, philosophe et psychothérapeute, souligne ce phénomène particulier: « Les individus discutent plus aisément de leur vie intime que de leurs finances ». Cette réticence à aborder l’argent s’explique notamment par des facteurs culturels et historiques. Les questions pécuniaires peuvent rapidement transformer une conversation cordiale en terrain fertile pour les jugements et les malaises.

Les personnes socialement habiles comprennent intuitivement que parler d’argent active des mécanismes psychologiques complexes, notamment la comparaison sociale et parfois même l’envie ou le sentiment d’infériorité. Elles préfèrent donc orienter la conversation vers des sujets plus neutres qui favorisent une connexion authentique plutôt que la compétition implicite.

D’un autre côté, cette règle comporte des exceptions importantes. Dans certains contextes comme les relations amoureuses sérieuses, éviter complètement les discussions financières serait contre-productif. Nicole Prieur affirme d’ailleurs que « parler d’argent en couple, c’est parler d’amour ». L’intelligence sociale consiste donc à savoir quand et avec qui aborder ces questions, plutôt que de les bannir systématiquement.

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L’apparence physique et ses implications psychologiques

Le deuxième sujet généralement évité concerne les commentaires sur l’apparence physique. Dans une société où l’image corporelle occupe une place prépondérante, les remarques sur le physique peuvent s’avérer particulièrement problématiques, même lorsqu’elles se veulent positives. Un compliment maladroit risque d’être interprété comme une observation critique déguisée.

Les personnes socialement intelligentes comprennent la sensibilité liée à l’image corporelle. Elles reconnaissent que beaucoup d’individus entretiennent un rapport complexe avec leur apparence, parfois marqué par des troubles psychologiques comme la dysmorphophobie. Cette conscience les amène à privilégier des discussions portant sur les qualités intrinsèques plutôt que sur l’aspect extérieur.

Les chercheurs américains ont constaté que ces personnes préfèrent mettre en lumière les traits de caractère comme la créativité, la générosité ou l’humour. Cette approche valorise l’être humain dans sa globalité plutôt que de le réduire à son enveloppe corporelle. Elle crée un espace conversationnel où chacun peut se sentir apprécié pour ce qu’il est véritablement.

La tactique consiste souvent à rediriger subtilement la conversation vers les accomplissements, les centres d’intérêt ou les talents de l’interlocuteur. Cette méthode renforce l’estime de soi authentique basée sur des éléments substantiels plutôt que sur des critères superficiels susceptibles de fluctuer avec le temps.

La médisance et l’autopromotion excessive

Le troisième sujet évité par les personnes socialement intelligentes englobe deux comportements communicationnels problématiques: la médisance et la vantardise. Bien que les ragots puissent parfois servir de lubrifiant selon certaines études, ils révèlent généralement une fragilité chez celui qui les propage.

Isabelle Filliozat, psychothérapeute reconnue, explique que « le médisant a l’impression de ne rien avoir en lui ». La propension à critiquer autrui masque souvent un manque d’estime personnelle. Les personnes dotées d’intelligence relationnelle perçoivent cette dynamique et choisissent délibérément de ne pas y participer.

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Ces individus comprennent intuitivement le sage proverbe indien qui affirme qu’il « vaut mieux mentir que médire ». Ils reconnaissent que les commentaires désobligeants sur les absents créent rarement une atmosphère de confiance. Au contraire, ils suscitent le doute chez l’interlocuteur qui peut légitimement se demander: « Que dira cette personne de moi lorsque je ne serai plus là? »

De même, l’autopromotion excessive représente l’autre face de cette même pièce. Les personnes socialement intelligentes évitent de se vanter constamment de leurs réussites ou qualités. Elles préfèrent laisser leurs actions parler d’elles-mêmes, créant ainsi un environnement propice à des échanges authentiques.

Cette retenue ne signifie pas qu’elles minimisent leurs accomplissements, mais plutôt qu’elles choisissent judicieusement quand et comment les partager. Elles privilégient l’écoute active et encouragent leur interlocuteur à s’exprimer, créant ainsi un dialogue équilibré où chacun trouve sa place sans sentiment de compétition.

En cultivant ces habitudes conversationnelles, les personnes socialement intelligentes façonnent des interactions plus enrichissantes. Leur approche contribue à établir des relations fondées sur le respect mutuel et l’authenticité, plutôt que sur des comparaisons superficielles ou des jugements hâtifs.

Florine-Malki
Florine Malki a une forte passion pour l'entrepreneuriat et elle est spécialisée dans la rédaction de contenus liés à l'entreprenariat, tels que des articles de blog, des livres blancs, des infographies et des études de cas. Elle est connue pour sa capacité à expliquer les concepts d'entrepreneuriat de manière simple et claire, et à transmettre ses connaissances à son public.