La méthode d’Hugh Jackman pour éviter le burn-out au travail

Dans un monde où la réussite professionnelle est souvent associée à un investissement total et constant, il est intéressant de se pencher sur une approche différente pour éviter le burnout. La règle des 85%, inspirée par l’acteur australien , semble offrir une alternative à ceux qui souhaitent exceller sans nuire à leur santé physique et mentale.

La règle des 85% : une performance optimale sans stress

Selon cette approche, donner à son travail seulement 85% de ses capacités permet d’obtenir une excellente performance tout en conservant la sérénité et la relaxation nécessaires pour se préserver du stress professionnel. Dans ce cadre, l’important n’est pas de se surpasser sans cesse, mais plutôt de maintenir une cadence réfléchie qui prévient les risques d’épuisement.

Ajuster ses attentes pour éviter le trop-plein

Appliquer la règle des 85% implique notamment d’ajuster ses propres attentes et celles imposées par sa hiérarchie ou ses collègues. Plutôt que de chercher à être parfait en toutes circonstances, cette règle incite à lâcher prise et à accepter que certaines tâches ne soient pas réalisées à 100%.

  • Focalisez-vous sur les priorités et accomplissez ces tâches à un niveau supérieur, sans forcément atteindre la perfection.
  • Apprenez à dire non aux missions ou responsabilités qui vous semblent superflues et qui menacent votre équilibre.
  • Suivez régulièrement vos progrès. Faites le point sur votre emploi du temps, vos changements d’habitude et ajustez-les en fonction de votre .

Le travail « lazy girl » : un modèle encourageant la réflexion

Dans la même veine que la règle des 85%, certaines voix s’élèvent pour promouvoir l’idée du « lazy girl » job. Ce concept populaire sur les réseaux sociaux met en avant la recherche d’un emploi permettant de bien vivre sans trop se fatiguer. Les précurseurs de cette tendance estiment qu’il est possible de réussir professionnellement tout en ayant une vie équilibrée et satisfaisante. À défaut d’épuiser leurs forces dans une course à la performance, les adeptes du « lazy girl » cherchent à développer leurs compétences tout en conservant la maîtrise de leur temps et de leur énergie.

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Cultiver le détachement et l’autonomie au travail

Ce modèle peut sembler provocateur pour certains, mais il questionne surtout nos valeurs et notre rapport au travail. Il incite à réfléchir aux moyens de concilier réussite professionnelle et personnelle. Pour adopter une démarche de « lazy girl », voici quelques conseils :

  • Favorisez les offrant une flexibilité horaire et un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
  • Choisissez des missions et responsabilités en adéquation avec vos compétences, afin de limiter les temps d’apprentissage et le niveau de stress.
  • Apprenez à gérer votre temps efficacement et à déléguer certaines tâches pour préserver votre énergie.

Trouver son propre équilibre entre performance et bien-être

La règle des 85% et le concept du « lazy girl » job invitent donc chacun à repenser sa philosophie professionnelle. Changer de paradigme peut nécessiter un effort d’adaptation, mais il est possible de modifier progressivement ses habitudes pour se rapprocher d’une approche plus respectueuse de son bien-être.

Expérimenter et s’adapter selon ses besoins

Chaque individu doit trouver l’équilibre qui lui convient entre investissement au travail et détachement. Il est crucial de prendre le temps nécessaire pour expérimenter différentes stratégies et ajuster son attitude face au travail. En trouvant ce juste milieu, vous permettrez non seulement une meilleure performance sur le long terme, mais aussi une meilleure qualité de vie et une prévention efficace du burnout.

Philippe-dufrez
Philippe Durez etait dans une autre vie un professionnel du marketing basé en France. Il est actuellement directeur de la rédaction, dans le webzine La Semaine de Castres.