Météo : Le phénomène El Niño devrait durer jusqu’en Avril 2024 « Il y aura des inondations, des sécheresses et des…

Selon les prévisions, l’intensité du phénomène El Niño devrait être à son maximum entre novembre 2023 et Avril 2024. La probabilité que cet épisode perdure pendant l’ boréal / austral s’élève à 90%. Ce phénomène complexe d’oscillation climatique révèle sa puissance sur la scène météorologique mondiale.

Des températures en hausse, tant terrestres qu’océaniques

Selon le dernier bilan de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il devrait persister jusqu’en avril 2024, laissant une empreinte significative sur les conditions climatiques futures. La combinaison des effets du phénomène El Niño et du changement climatique entraîne des conséquences alarmantes : canicules, sécheresses, incendies de forêt, pluies torrentielles et inondations vont s’intensifier.

Les températures, aussi bien sur terre que dans les océans, connaîtront une augmentation considérable, alimentant une tendance constante à la chaleur observée depuis plusieurs mois. Les indicateurs océaniques et atmosphériques dans le Pacifique tropical indiquent non seulement la présence actuelle d’El Niño, mais aussi son intensité croissante. Cependant, il est essentiel de comprendre que l’intensité de l’événement ne prédit pas nécessairement la magnitude de ses conséquences. En effet, bien que El Niño exerce une influence majeure, d’autres paramètres climatiques et facteurs environnementaux entrent en jeu pour déterminer les tendances météorologiques et climatiques régionales et mondiales. Chaque épisode est unique.

Des impacts potentiels sur le climat

Parmi les impacts potentiels du phénomène El Niño, il y a :

  • Canicules.
  • Sécheresses.
  • Incendies de forêt.
  • Précipitations extrêmes comme les inondations.

Ces phénomènes météorologiques extrêmes pourraient s’intensifier dans diverses régions et avoir des conséquences graves sur les populations et les économies si elles ne sont pas bien préparées. L’année la plus chaude jamais enregistrée était 2016, principalement en raison d’un événement exceptionnellement puissant d’El Niño combiné aux effets du changement climatique. De nouveau, la hausse des températures due aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre, combinée au phénomène El Niño, engendrera des conséquences alarmantes.

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Mise en place d’initiatives d’alerte précoce

Face à ces constats, il est crucial de mettre en place des initiatives d’alerte précoce afin de sauver des vies et minimiser les pertes économiques. Les températures devraient être plus élevées que la normale sur presque toutes les terres. De fortes anomalies positives sont prévues, en particulier sur l’hémisphère nord.

Prévisions des précipitations pour les trois prochains mois

Les prévisions des précipitations pour les trois prochains mois correspondent aux effets classiques d’El Niño : par exemple, une hausse des précipitations supérieures à la normale est attendue notamment dans l’océan Indien, au nord de l’équateur, s’étendant vers la côte est et jusqu’à la Corne de l’Afrique. Selon ces prévisions, des impacts sur l’agriculture, les ressources en eau et les écosystèmes sont à prévoir à l’échelle régionale et mondiale. Il est donc essentiel que les gouvernements, les décideurs et les secteurs sensibles au climat se préparent à affronter les conséquences de cet épisode persistant d’El Niño et protègent les vies et les moyens de subsistance des populations touchées.

Philippe-dufrez
Philippe Durez etait dans une autre vie un professionnel du marketing basé en France. Il est actuellement directeur de la rédaction, dans le webzine La Semaine de Castres.