Ne faites jamais ces 3 erreurs si vous voulez vivre jusqu’à 117 ans

La prodigieuse longévité de Maria Branyas Morera continue de attirer la communauté scientifique mondiale. Décédée en août 2024 à l’âge vénérable de 117 ans, cette femme d’origine catalane a suscité l’intérêt des chercheurs pour comprendre les mécanismes de son vieillissement exceptionnellement lent. Les analyses menées sur son organisme révèlent des particularités biologiques étonnantes, tandis que sa philosophie de vie simple mais profonde pourrait receler des enseignements précieux pour quiconque aspire à une vie longue et épanouie.

Les secrets biologiques d’une longévité exceptionnelle

L’extraordinaire parcours de Maria Branyas a conduit les scientifiques à examiner minutieusement les caractéristiques biologiques qui pourraient expliquer sa longévité. Après avoir survécu au Covid-19 à 113 ans, elle est devenue un cas d’étude privilégié. Les données rapportées par The Independent sont stupéfiantes : l’âge biologique de ses cellules était inférieur de 17 ans à celui indiqué par son ADN.

Cette dissonance entre âge chronologique et âge biologique constitue l’une des clés possibles de sa longévité. En termes simples, ses tissus présentaient une activité cellulaire nettement plus jeune que prévu pour une personne de son âge. Ce décalage suggère un processus de vieillissement considérablement ralenti, phénomène rarement observé avec une telle ampleur.

Le microbiote intestinal de Maria révélait également des particularités remarquables. Les chercheurs ont découvert une diversité bactérienne intestinale exceptionnellement riche, comparable à celle d’une personne beaucoup plus jeune. Cette caractéristique est particulièrement significative puisque la composition du microbiote influence directement l’efficacité du système immunitaire et la santé générale.

Si l’hérédité joue indéniablement un rôle dans cette longévité hors-norme – plusieurs membres de sa famille ayant dépassé 90 ans – les scientifiques s’accordent à dire que les gènes n’expliquent pas tout. Les habitudes quotidiennes de Maria, incluant une équilibrée, l’absence de tabagisme et une activité physique modérée mais régulière, ont certainement contribué à préserver son capital santé au fil des décennies.

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Relations humaines et santé mentale comme fondements de la longévité

Au-delà des aspects purement biologiques, le témoignage de Maria Branyas sur sa philosophie de vie offre une perspective fascinante sur les facteurs psychosociaux de la longévité. Son principal, d’une simplicité désarmante mais d’une profondeur indéniable : « éviter les personnes toxiques ». Cette maxime, qu’elle considérait comme l’un des piliers de sa longévité, trouve aujourd’hui des échos dans la recherche scientifique contemporaine.

Les études en psychologie confirment que les relations interpersonnelles négatives génèrent un stress chronique néfaste pour l’organisme. Ce stress perturbe le sommeil, favorise l’inflammation systémique et peut même altérer le fonctionnement du microbiote intestinal. À l’inverse, entretenir des relations saines et bienveillantes pourrait avoir des effets protecteurs sur la santé globale et, par extension, sur la longévité.

Maria cultivait également une forme de distance émotionnelle face aux drames quotidiens, sans pour autant se couper des relations significatives. Cette capacité à maintenir une sérénité intérieure malgré les circonstances extérieures semble avoir cruciale dans son parcours centenaire. En choisissant soigneusement son entourage et en préservant sa tranquillité d’esprit, elle a potentiellement minimisé l’impact du stress chronique sur son organisme.

Peu avant son décès, elle a confié à ses proches : « Un jour que je ne connais pas, mais qui est très proche, ce long voyage sera terminé. La mort me trouvera fatiguée d’avoir tant vécu, mais je veux qu’on se souvienne de moi souriante, libre et satisfaite ». Ces paroles témoignent d’une sérénité et d’une acceptation face à la finitude de l’existence, qualités psychiques qui pourraient également contribuer à un vieillissement plus harmonieux.

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Résilience et adaptation face aux épreuves de la vie

La trajectoire de Maria Branyas Morera impressionne par sa capacité exceptionnelle à rebondir face aux adversités. Le médecin Manel Esteller, qui a étudié son cas, la décrit comme « une personne dotée d’une résilience extraordinaire, une véritable survivante ». Et pour cause : Maria a traversé la guerre civile espagnole, survécu à un violent incendie et même à un tremblement de terre aux États-Unis.

Cette faculté à surmonter les traumatismes et à s’adapter aux circonstances changeantes pourrait constituer un facteur déterminant dans sa longévité remarquable. La résilience psychologique n’est pas uniquement une qualité mentale – elle se traduit par des mécanismes biologiques concrets qui peuvent influencer favorablement la santé physique à long terme.

Son attitude consistant à « prendre la vie du bon côté » reflète une disposition psychologique optimiste qui a pu jouer un rôle protecteur contre les effets délétères du stress. Les recherches actuelles en psychoneuroimmunologie confirment que l’état psychologique d’un individu influence directement son système immunitaire et ses processus inflammatoires, deux facteurs clés dans le vieillissement cellulaire.

L’histoire exceptionnelle de Maria Branyas nous rappelle que la longévité ne se résume pas à une question de chance génétique ou d’habitudes alimentaires. Elle implique un équilibre complexe entre biologie, psychologie et relations sociales. Son microbiote remarquablement jeune, sa philosophie d’évitement des personnes négatives et sa résilience face aux épreuves forment une constellation de facteurs qui, ensemble, semblent avoir contribué à sa vie extraordinairement longue.

Cette supercentenaire catalane nous lègue finalement une leçon puissante : vivre longtemps n’est pas seulement une question de santé physique, mais aussi de santé relationnelle et émotionnelle. En choisissant consciemment notre entourage et en cultivant notre équilibre intérieur, nous posons peut-être les jalons d’une vie non seulement plus longue, mais aussi plus épanouissante.

Rédacteur chevronné dont le stylo a souvent navigué au gré des vagues de la vie politique. Doté d'une plume perspicace, j'ai appris à décrypter les méandres des systèmes politiques et de mettre en lumière les enjeux majeurs de notre société