La question de la priorité des congés pour les salariés ayant des enfants revient chaque année à l’approche des vacances de Noël, créant des tensions entre collègues. D’un côté, on trouve les parents qui estiment essentiel de prendre du temps libre pour s’occuper de leurs enfants durant la fermeture des écoles et crèches. De l’autre, il y a les employés sans enfants qui souhaiteraient également pouvoir profiter de cette période avec leur famille.
« Il me choque encore qu’on pense que parce qu’on a des enfants, on devrait avoir la priorité pour les vacances », confie une internaute sur les réseaux sociaux, ouvrant le débat sur cette problématique.
Vie privée versus vie professionnelle
Certains salariés sans enfants soulignent que la vie privée doit rester séparée de la vie professionnelle et que leurs choix personnels ne devraient pas influencer la gestion des congés. Ils estiment que cela véhicule l’impression que leur vie privée compte moins que celle des salariés avec enfants.
« Ne pas avoir d’enfants ne signifie pas ne pas avoir de vie », précise Laurianne, une web rédactrice de 37 ans.
En effet, le droit du travail en France ne prévoit aucune disposition spécifique accordant la priorité aux employés avec enfants pour déterminer l’ordre des vacances. Selon le Code du travail, la période de prise de congés et l’ordre des départs sont fixés par une convention collective ou un accord de branche. En l’absence de règles, il appartient à l’employeur de trancher, en tenant compte entre autres des activités professionnelles, de l’ancienneté et de la situation familiale.
La garde des enfants, un enjeu majeur
Pour les parents, le problème réside principalement dans la garde des enfants lors des fermetures d’établissements scolaires et de structures d’accueil. Comme le souligne une internaute sur les réseaux sociaux :
« On ne sait pas quoi faire de nos enfants si on n’est pas en vacances en même temps qu’eux. »
- Organiser des solutions alternatives pour la garde des enfants durant cette période.
- Trouver un compromis entre les salariés avec et sans enfants pour une répartition équitable des congés.
- Impliquer davantage l’employeur dans la gestion des priorités de départ en vacances.
Cependant, nombre d’opposants à la priorité aux parents appellent ceux-ci à assumer leurs choix et à s’organiser en conséquence. Par exemple, Jordy écrit sur un réseau social que les personnes ayant des enfants ont fait le choix de les avoir et devraient donc trouver des solutions lorsque tout ferme.
« Exactement, pour moi s’organiser signifie prendre ces jours de congé à ce moment-là pour être avec mes enfants », rétorque Charlotte, enseignante et mère de famille. D’autres ajoutent qu’il s’agit avant tout du bien-être de l’enfant et non d’un privilège accordé aux parents.
Solidarité entre générations et tolérance
Face à ces débats, certains défendent un principe de solidarité intergénérationnelle et regrettent que l’on cherche à exclure ou faire culpabiliser les salariés ayant des enfants.
« C’est comme s’ils n’avaient jamais été enfants eux-mêmes », déplore une jeune maman sur les réseaux sociaux, rappelant que ces enfants sont les adultes de demain et méritent de profiter de leurs parents durant ces moments importants.
En conclusion, la question de la priorité des congés de Noël pour les parents est complexe et suscite de vifs débats entre les salariés. Il appartient à chacun de trouver un équilibre et de faire preuve de compréhension et de tolérance envers les choix de vie de ses collègues, afin d’éviter les tensions inutiles en cette période festive.
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