Dans une situation économique déjà tendue, la crise des agriculteurs a ajouté de l’huile sur le feu dans les relations entre l’État et les distributeurs. Pour Michel-Edouard Leclerc, les directives du Ministère de l’Economie et celles du Ministère de l’Agriculture sont tout simplement contradictoires. Il n’a pas hésité à le faire savoir :
Les reproches envers certaines marques
Michel-Edouard Leclerc a ensuite répondu à ceux qui l’accusent de contourner la loi Egalim en achetant ses produits auprès de centres d’achat européens. Après avoir rappelé que les achats à l’échelle européenne ne concernaient que les entreprises réalisant plus de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, il a pointé du doigt certaines marques qu’il estime s’être enrichies plus que de nécessaire :
- Nestlé a augmenté ses dividendes de 13% – ce sont des Suisses
- Pepsico – américain – a augmenté ses dividendes de 13% l’année dernière
- Procter & Gamble a augmenté ses dividendes de 23% – ils sont américains
- Unilever a augmenté ses dividendes de 16,5% – Royaume-Uni/Pays-Bas
- Inbev, la bière +26%, ce sont des Belges
- Coca Cola +28,8%, USA
- Il y a une entreprise française Pernod-Ricard +29%
« Aujourd’hui, je présume aller avec des personnes qui ont fait croire que l’inflation était à cause de l’Ukraine ou du Covid tout en distribuant autant de dividendes.«
Le combat contre les géants du marché
Le combat de Michel-Edouard Leclerc se poursuit : toujours convaincu que certaines marques ont pratiqué des hausses de prix supérieures au nécessaire, s’enrichissant ainsi aux dépens des Français, il compte bien continuer les négociations pour faciliter le retour à la normale. Une nouvelle étape dans le double combat qu’il mène, à la fois contre le gouvernement et les géants du marché qui lui vendent des produits.
Des enjeux toujours plus importants pour les distributeurs et les consommateurs
Le combat mené par Michel-Edouard Leclerc montre à quel point les questions d’inflation et de relations avec les grands acteurs du marché sont cruciales pour les distributeurs et les consommateurs. Il souligne également l’importance d’une régulation efficace de ces marchés pour garantir un approvisionnement sain et accessible pour tous.
En conclusion, si les distributeurs comme Michel-Edouard Leclerc ont un rôle important à jouer dans la lutte contre l’inflation et les abus sur le marché, ils ne peuvent pas agir seuls. Les gouvernements, les institutions européennes et les consommateurs eux-mêmes doivent également s’engager dans cette lutte pour protéger leur pouvoir d’achat et favoriser une économie plus juste et solidaire.
Leave a Reply