Alors que l’inflation ne cesse de grimper, les Français ont de moins en moins confiance dans les promesses d’amélioration du gouvernement. En effet, Michel-Edouard Leclerc a dressé un tableau très sombre de la situation, dévoilant la redoutable durée de cette inflation qui semble ne pas vouloir s’estomper.
Bruno Le Maire assurait il y a quelques mois que le pic de l’inflation était attendu pour l’été, avant qu’une lente décrue ne commence. Selon l’INSEE, les prix des aliments ont augmenté de 11,1% au cours de la dernière année, entraînant prochainement des négociations entre distributeurs.
Michel-Édouard Leclerc donne son point de vue sur l’inflation
C’est dans ce contexte particulièrement tendu que Michel-Edouard Leclerc a profité de sa présence sur une chaine de télé pour faire un point sur la situation. Il a d’abord commencé par une déclaration encourageante, affirmant que selon lui, le taux d’inflation baissera à court terme, notamment pour cette fin d’année 2023.
Un changement significatif prévu pour les prochains mois
- Diminution du taux d’inflation dans le secteur alimentaire
- Passage de 11% à 2%, 3% ou 4%
- Baisse des prix en raison de l’effondrement des marchés des matières premières : papier, transport, aluminium, céréales…
Une bonne nouvelle en apparence, mais le patron de la distribution a également mis en garde les Français sans détour : La période d’inflation qui a débuté n’est pas destinée à prendre fin de sitôt. Michel-Édouard Leclerc explique :
Le paysage tarifaire s’attend à une modeste diminution des coûts, bien loin des 17% qui ont pesé lourdement sur le porte-monnaie du consommateur. Un effondrement des prix n’est pas en vue. Inutile de se leurrer ! Plus spécifiquement, nous verrons fleurir des offres promotionnelles visant à éliminer les surstocks des grandes enseignes dont les prix s’étaient envolés bien haut. Ceci dit, cela nécessite une bonne dose de lutte et d’effort. Mon appel à l’action personnel est une supplique à l’attention du Président de la République et de Bruno Le Maire : il est temps de revisiter, ne serait-ce que temporairement, la législation. Il se doit que l’on puisse, légalement, réclamer auprès des fournisseurs l’alignement des prix sur ceux du marché de gros.
Michel Edouard Leclerc
La nécessité d’une intervention de l’État pour compenser cette inflation durable
Face à cette décennie d’inflation à venir, le chef d’entreprise estime qu’il faudra payer le coût et n’envisage pas d’amélioration significative avant le début des années 2030.
Cela rappelle l’impact durable de la crise de 2008 et laisse présager un bouleversement majeur pour notre économie nationale.
Une décennie d’inflation, un sacrifice consenti pour le climat ?
La perspective d’une décennie d’inflation peut sembler effrayante et déstabilisante, mais elle traduit également la prise de conscience collective quant à l’urgence écologique. Espérons que les mesures prises aujourd’hui pourront porter leurs fruits et que la France parviendra à relever ce défi sans trop affecter le pouvoir d’achat des citoyens.
Bruno et emanuel bossent pour les grands riches de ce monde qui ne pouvaient plus engranger donc plus il nous manque du pouvoir d achat plus les gros de ce monde Engrangé et quand on vous donne un chèque de 100 euros on ne vous en donne que 30 euros en réalité de la COM pour des soit disant C.. S
Vendre des services 18 pièces à 15€ venant de Chine. Je ne pense pas que ce soit lutter contre le réchauffement climatique.
Les francais veulent du pas cher donc du chinois, des services publics, un maternite dans chaque village, un médecin joignable jour et nuit payé au lance pierre, miins de fonctionnaires, moins d’impots, des routes et des ponts bien entretenus etc..
Toujours plus d’état alors que la moitie des gaulois ne paie pas l’impot sur le revenu. Reste à ruiner les riche à la robin des bois. Mais qui est riche ? Hollande veut leur prendre 80% et melenchon a décrété à partir de 4000€ soit un couole gagnant 2000€ chacun. On marche sur la tete dans ce pays.
Et quel rapport avec le climat s’il vous plaît ? À quoi sont dues l’effondrement des marchés des céréales, papier etc….?
Merci
Si l’effondrement de ces marchés est dû à la prise de conscience sur le problème climatique, dans ce cas ne devrait-il pas y avoir une baisse globale du prix de ses produits ?
Ou bien il faudrait revoir notre façon de consommer afin de préserver une qualité de vie et un pouvoir d’achat réfléchi ?
Il parle toujours pour rien dire
E.Leclerc
Tous les mêmes
D’accord avec vous.
Très bonne question ! Tous les jours toutes les heures toutes les minutes j’entends les mb de climat ! Pure propagande ! Mais personne ne dit que le réchauffement c’est aussi une économie d’électricité de gaz et fioul pour le chauffage ! Tout cela n’est que prétexte pour nous ponctionner encore et encore…
Des primes… pour les plus démunis c’est salutaire,
mais ce n’est absolument pas la solution.
Les distributeurs intermédiaires se disant que tout le monde peut payer
en profitent pour entretenir des prix élevés…
Et plus les primes s’accumulent plus l’inflation galope !!!⁸