Alors que l’inflation augmente et que le panier moyen des Français ne cesse de croître, Michel-Edouard Leclerc est une fois de plus intervenu avec force. Selon lui, la solution serait en réalité assez simple, mais elle n’est pas mise en place à cause d’un manque de volonté de différentes parties.
Malgré la promesse du gouvernement selon laquelle la situation s’améliorerait à partir du mois d’août, cela n’a pas été le cas, et la population continue de payer le prix fort. L’inflation est en quelque sorte un impôt caché qui touche disproportionnellement les populations les plus pauvres et les plus vulnérables. Aujourd’hui, on devrait être en train de lutter contre l’inflation.
Il est nécessaire de réévaluer le cadre juridique français, sensiblement sujet à l’inflation. Ces réglementations sont le fruit d’une ère de déflation qui n’est plus d’actualité, leur conférant ainsi un caractère démodé. Les processus de négociation s’avèrent trop distants de l’instantanéité exigée par le contexte actuel, laissant par conséquent le consommateur en pâture. L’inflation est à percevoir comme un prélèvement fiscal dénué de débat parlementaire, inégalitaire de nature, frappant avec acuité les franges les plus modestes et vulnérables de la population. Dans le contexte présent, nous devrions mobiliser nos forces dans une lutte sans merci contre ce phénomène inflationniste.
Michel-Edouard Leclerc
Les contraintes pour les promotions et les opérations au juste prix
Trouvez-vous normal que alors que les autorités publiques nous appellent à proposer des opérations à prix coûtant, je doive en même temps limiter mes promotions sur les produits agricoles, agroalimentaires ou ménagers ?
Michel-Edouard Leclerc
Quelle solution à ça ?
L’homme d’affaires préconise de négocier tout le temps, comme cela se fait partout en Europe. Cependant, la situation est loin d’être idéale : En réalité, au cours des douze derniers mois, les prix du tournesol ont baissé de 29%, le blé de 27% et l’huile de colza de 23%, mais cette baisse ne s’est pas encore répercutée dans les supermarchés.
C’est là que réside l’indignation de Michel-Edouard Leclerc ; il est outré de voir que des baisses significatives sur certaines matières premières n’ont pas été transmises aux consommateurs dans les magasins. La question demeure donc : pourquoi cette baisse des coûts des matières premières ne se reflète-t-elle pas dans les prix proposés aux consommateurs ?
Michel-Edouard Leclerc a ouvert le débat avec ses observations pertinentes et ses suggestions. Il appartient maintenant aux acteurs concernés et aux autorités publiques de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la situation dans l’intérêt des consommateurs et du bien-être économique du pays.
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