MH370 : 10 ans après le crash mystérieux, les scientifiques ont enfin résolu l’énigme grâce à des coquillages ?

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En juillet 2015, un débris d’aile provenant du vol MH370 avait retrouvé sur l’île de la Réunion. Alors que le mystère reste entier, la présence de barnacles attachés aux débris retrouvés en 2015 pourrait apporter des réponses près de 10 ans après l’accident d’avion.

Dans une étude publiée dans la revue AGU Advances, des scientifiques expliquent avoir mené des recherches sur ces petits crustacés et mis au point une nouvelle technique prometteuse permettant de retracer la trajectoire de dérive des débris d’avion.

La chimie des coquilles de bernacles comme traceur de dérive

La chimie des couches de coquille de bernacles agit comme un enregistreur médico-legal pour les débris à la dérive, explique le chercheur en écologie marine Gregory Herbert, de l’Université de Floride du Sud. Co-auteur de l’étude, Herbert a commencé à travailler sur le vol MH370 lors de l’été 2015 suite à la découverte de l’aile de l’avion.

L’analyse de l’oxygène stocké dans les coquilles va nous permettre de suivre les températures de l’océan et obtenir des statistiques qui devraient conduire les experts à une trajectoire de dérive remontant jusqu’au site du crash, précise Gregory Herbert. « Nous savions que les coquilles contenaient des indices cryptés, mais nous ne savions pas comment les décoder« , a réagi David Griffin, un océanographe du australien impliqué dans les recherches depuis la disparition de l’avion en mars 2014.

Confronté à la taille des balanes, l’expert a déduit avec conviction qu’elles avaient pu grandir pendant au moins une année entière… Coïncidence troublante qui s’aligne impeccablement avec la date tragique du crash.

Malgré tout, il persiste encore une multitude d’étapes à franchir avant de localiser précisément le lieu de repos de l’appareil. Les chercheurs ont été en mesure de modéliser uniquement l’ultime phase de l’itinéraire de dérive, en se focalisant sur les balanes les plus modestes qui avaient fait de ces débris leur nouvel habitat.

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Une avancée dans la résolution du mystère MH370

Au final, la découverte d’une nouvelle technique fondée sur l’étude des bernacles constitue une avancée enthousiasmante pour tous ceux qui travaillent sur le vol MH370 et cherchent à élucider les circonstances de sa disparition.

Même s’il faudra encore du temps pour affiner cette approche et surmonter les défis qu’elle pose, cet outil innovant promet de fournir des pistes intéressantes pour mieux comprendre les mécanismes qui ont conduit au drame et, potentiellement, identifier l’endroit où se trouvent les autres débris de l’appareil.

Philippe-dufrez
Philippe Durez etait dans une autre vie un professionnel du marketing basé en France. Il est actuellement directeur de la rédaction, dans le webzine La Semaine de Castres.