L’inflation, ce fantôme économique qui hante régulièrement les économies de la France entiere, est de retour sur le devant de la scène. Alors que beaucoup espéraient un « septembre vert« , symbole de stabilité et de reprise, Thierry Cotillard, au micro de RTL n’est pas de cet avis…
Thierry Cotillard, président du Groupement Les Mousquetaires, annonce la poursuite des hausses de prix
Alors que de nombreux Français espéraient une baisse des prix à l’approche de la rentrée scolaire, Thierry Cotillard, président du Groupement Les Mousquetaires, a annoncé lors d’une interview sur RTL qu’il n’y aurait pas de « septembre vert ». Selon lui, ce retour à la normale ne devrait pas intervenir avant le mois de mars. Cette déclaration fait écho aux propos de Michel-Edouard Leclerc, président des magasins E.Leclerc, qui avait également prévenu il y a peu qu’il n’y aurait pas de « septembre vert » non plus.
- Les Mousquetaires et E.Leclerc affirment qu’il n’y aura pas de septembre vert pour les prix en 2023
- Une hausse des prix toujours d’actualité pour les produits alimentaires
- La distribution souhaite rouvrir les négociations avec les fabricants
Quelles perspectives pour le pouvoir d’achat ?
Face à cette situation qui inquiète les consommateurs, la Première ministre Elisabeth Borne a reconnu, elle aussi, la difficulté rencontrée par de nombreux compatriotes. Elle a toutefois estimé que le pic d’inflation serait probablement derrière nous. Michel-Edouard Leclerc est en revanche moins optimiste : selon lui, nous sommes toujours dans une période de hausse des prix. Néanmoins, ces augmentations devraient être moins importantes qu’auparavant. Sur Europe 1, il a rappelé que depuis mars 2022, les prix alimentaires ont augmenté de 17%.
Les distributeurs souhaitent rouvrir le dialogue avec les fabricants
Dans ce contexte difficile pour les consommateurs et les distributeurs, ces derniers souhaiteraient rouvrir les négociations et le dialogue avec les fabricants, afin de trouver des solutions pour réduire les coûts. Mais pour voir une baisse de prix effective, il faudra patienter jusqu’au printemps 2024, selon les estimations avancées par Thierry Cotillard.
Quelles solutions pour améliorer le pouvoir d’achat face à ces hausses ?
Alors que les Français sont confrontés depuis plusieurs mois à une dégradation de leur pouvoir d’achat, il est essentiel de trouver des solutions pour limiter l’impact des hausses de prix. Parmi les options envisageables, les consommateurs peuvent :
- Privilégier les produits locaux et de saison : en privilégiant les circuits courts et les producteurs locaux, on peut souvent bénéficier de produits de qualité à des prix plus avantageux
- Opter pour les marques distributeur ou les produits premiers prix : ces gammes offrent généralement un meilleur rapport qualité-prix que les grandes marques
- Faire attention aux promotions et aux réductions : de nombreux magasins proposent régulièrement des rabais sur des produits, permettant ainsi de réaliser des économies
La nécessité de repenser notre modèle de consommation
Au-delà des ajustements individuels, cette période de hausse des prix interroge sur la nécessité de repenser notre modèle de consommation, afin de mieux anticiper et gérer les crises futures. Cette réflexion pourrait se traduire par :
- Une politique plus volontaire en matière d’écologie et de développement durable
- Des investissements dans les filières locales et responsables
- Un encouragement à la production de biens durables, de qualité et respectueux de l’environnement
Ainsi, face aux difficiles prévisions économiques pour 2023 annoncées par Thierry Cotillard et Michel-Edouard Leclerc, il semble primordial d’agir dès maintenant pour préserver le pouvoir d’achat des Français à long terme.
j’ai arrêté de lire à « Le patron d’Intermarché à une très mauvaise nouvelle […] » Confondre « à » et « a »… C’est du niveau CE1 !
Une inflation avec un date de fin annoncé par la chaîne de magasins qui ce dit » contre l’inflation » mais qui est entrain de devenir plus chère que les autres ? Il en profite
Cette franchise a toujours été TRES chère, inflation ou pas. À fuir!
Première phrase : on apprend en CE1 à ne plus confondre la préposition « à » et « a » (le verbe avoir conjugué)… Faite professionnelle !
Mais on s’en fout de ça c’est le contenu qui est le plus important.